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Titre :Oh ! La marseillaise
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Galipaux, Félix
Interprète(s) :Lack, Paul [Léopold Postieau]
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Zonophone international Company
Numéro de catalogue :x81189
Numéro de matrice :6364h
Date de l'enregistrement :1908
Matériel employé au transfert :Garrard 401, SME 3012
Date du transfert :19-05-2010
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. On touche à La Marseillaise : commentaires sur le texte de l'hymne national. Texte tiré de Félix Galipaux, Confetti : monologues et poésies comiques, Paris, s.d., p. 241, disponible sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k229159s/f244.image
Texte du contenu :Oh ! la Marseillaise

Éditeur : Albin Michel, Paris


Non ! ah la la la la ! non, non, non, non, non, plus de Marseillaise ! en voilà assez ! c'est à devenir fou !

Oh ! je vous affirme que je suis aussi patriote que vous... que dis-je, patriote... chauvin !... je suis chauvin et je m'en flatte !

C'est assez vous dire que j'aime, que j'adore mon pays, ma France, ma chère France, mais là, vrai, quand j'entends la Marseillaise... ça me fait sortir de mes gonds... encore une façon de parler, parce que je n'ai pas de gonds... Oh ! la Marseillaise !

Tenez, je sors à l'instant de l'inauguration de ... peu importe, d'ailleurs... je viens d'un endroit où se trouvait le Président de la République. Nous étions invités tous les deux, oui... séparément, bien entendu. Or, on avait cru nécessaire de faire entendre deux fois notre hymne national, au commencement et à la fin de la cérémonie.

Allons enfants de la Patrie...

Oh ! alors ! j'ai cru que j'allais mordre mon voisin. Quand j'entends ça, je n'y tiens plus, je deviens enragé... la musique, passe encore, elle est bien... elle est... elle est ce qu'il faut, quoi ! mais ce que je ne digère pas, ce sont les paroles :

L'étendard sanglant est levé

Eh bien, c'est du propre, un étendard sanglant ! mais ça doit dégouliner partout... ah ! et puis où est-il, cet étendard ? Avec l'étendard de la révolte, sans doute, qui se lève aussi de temps en temps !

Tenez, ce que je ne peux pas avaler, ce sont les vers suivants :

Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir nos féroces soldats ?

Comment voulez-vous que nous, qui habitons la ville, nous entendions ce qui se passe dans les campagnes ? il faudrait avoir de rudes oreilles ou que chacun ait le téléphone...

Puis, les soldats ne sont pas des êtres féroces, mais de braves garçons qui ne demandent qu'à tirer leur temps et qui ne vont pas passer leurs journées à aller mugir dans les campagnes ! En voilà une expression ! Mugir ! ah ! c'est poli !

Ils viennent jusque dans nos bras
Égorger nos fils, nos compagnes.

Voyons, je vous le demande, quel est le père de famille assez robuste pour tenir à la fois dans ses bras ses fils et sa compagne ?

Eh ben, et la suite donc :

Amour sacré de la patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs...

Un amour qui conduit des bras... ah ben, c'est encore une phrase qui n'est pas dans une musette, ça !

Ben, tenez, on nous dit aussi que :

Nous retrouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.

Ah ! ben, comme trouvaille, c'est plutôt maigre, d'autant qu'il n'est pas sûr qu'ils fassent de la poussière, nos aînés... ça dépendra du temps, ça.

Non, non, non, non, je vous le répète, tout ça, c'est absurde... il faut changer ces paroles... elles ne sont plus de mise cent ans après la Révolution française !... C'est inouï, quand on pense que c'est avec ces vers-là qu'on a pris la Bastille !... encore ! oh ! non alors ! arrêtez, oh ! ah ben, j'aime mieux m'en aller.




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